
Interstices
L’espace public peut et se doit de devenir un lieu de rassemblement, qui découle sur des rencontres et des échanges.
Le quartier de Meyrin, quartier périphérique de la ville de Genève, nous a semblé être un lieu adéquat pour développer notre projet autour de la question suivante :
Comment, en tant que graphistes, recréer du lien entre les personnes dans l’espace public ?
Nous nous sommes rendu à Meyrin à plusieurs reprises, avons rencontré ses habitants, afin de se renseigner notamment sur les points de repères, les lieux clés dans l’espace urbain.
Cours : Design d’information et espace civique avec Ruedi Baur.
Etudiantes: Camille Nlate - Eléa Rochat - Sandy Pitetti. HEAD – Genève, 2015
Nous avons imaginé un cinéma openair, en mouvement et participatif.
A travers ce projet nous souhaitions recréer du lien entre les habitants et rendre vivantes ces trois zones de vide.
Le cinéma en plein-air est dans un premier temps un prétexte pour séduire les habitants. Le but étant de leur donner envie de participer à l’aménagement d’un écran géant, et de visionner les projections.
Dans un second temps, le cinéma reste et restera un loisir agréable qui incite à se réunir dans un même lieu. Avant chaque projection, un pique-nique type buffet canadien est organisé. Le but étant que chacun puisse amener une partie du repas et partager ensuite les plats entre habitants.


L’espace public se révèle être de plus en plus souvent un lieu de passage, n’appartenant à personne, alors qu’en réalité il appartient à chacun et chacune d’entre nous.


Le nom du festival, Interstices découle directement du lieu dans lequel sera installé ce cinéma ambulant.
Nous l’avons nommé «Interstices», car ce mot fait directement référence de par sa définition [espaces situés entre les éléments d’un tout] aux espaces de pelouse inhabités.